L’alimentation bio connaît une évolution importante ces dernières années. En 2017, elle représente 3,4% des parts de marché du secteur alimentaire (en Wallonie ce chiffre est de 4,2%).
Aujourd’hui, même si la grande distribution se taille la plus grande part du marché bio (+/- 56%), la part captée par les magasins bio spécialisés ne cesse de croître pour atteindre près de 31% du marché bio en 2017. Et les 13% restants du marché bio se répartissent entre les marchés et des canaux plus difficiles à tracer (potagers, paniers bio, …).
Des pourcentages qui doivent être mis en perspective du nombre de points de vente que compte chacun de ces canaux de distribution: 3.250 points de vente pour la grande distribution contre seulement 265 points de vente bio spécialisés.
En 2017, 9 ménages sur 10 affirment acheter au moins une fois par an un produit bio. Néanmoins, 60% du chiffre d’affaires bio en 2017 a été réalisé par des ménages achetant des produits bio de manière hebdomadaire. Et ces ménages représentent seulement 11% des ménages belges.
En intégrant les données Mosaic Belgium, SIRIUS Insight connait le type Mosaic des ménages de chaque secteur statistique, et de ce fait, de chaque code postal. Ainsi nous calculons un score de sensibilité au bio pour chaque code postal.
Sur cette carte vous visualisez par code postal la sensibilité moyenne des ménages aux produits bio. D’une part, les tons rouges indiquent les codes postaux les moins appétents à l’offre bio. D’autre part, les tons verts distinguent quant à eux, les codes postaux avec une sensibilité plus élevée que la moyenne belge à l’offre bio.
Ainsi SIRIUS Insight constate que ce sont surtout des centres urbains qui combinent une sensibilité au bio et un volume de population plus élevés. Plus précisément, il s’agit de Bruxelles, Anvers, Louvain, Namur, Gand, Tournai, Mons et Liège. De plus, nous constatons qu’il y a 30 % de points de vente en plus en Flandre qu’en Wallonie, alors que l’appétence moyenne au bio y est 7 % moins élevée.